mercredi 28 décembre 2011
lundi 26 décembre 2011
Je me souviens quand nous habitions dans un village. Au bout d'un village, un chemin. Je prenais ce chemin. Marchais au milieu de champs secs et désolés. On voyait des puits et des pompes, l'eau devait être cherchée très loin.
Lu là. J'aime bien.
Lu là. J'aime bien.
samedi 24 décembre 2011
samedi 17 décembre 2011
Le mieux dans cette affaire, est de ne pas donner à certains propos l'importance qu'ils n'ont pas. En effet, ce qui, en novembre et décembre 2011, me semble important parce que la personne en parle beaucoup, aura disparu comme balayé par la pluie en mars. On n'en parlera plus, l'affaire sera oubliée.
La cohabitation avec certaines personnes au boulot c'est dur.
Enfin cette personne a des obsessions, donc elle en a pour l'instant après une certaine autre personne et lui trouve tous les torts, ça passera. Elle oubliera. Elle aura besoin de mettre son esprit sur autre chose.
Alors que moi je garde en tête les choses, les faits (trop).
La cohabitation avec certaines personnes au boulot c'est dur.
Enfin cette personne a des obsessions, donc elle en a pour l'instant après une certaine autre personne et lui trouve tous les torts, ça passera. Elle oubliera. Elle aura besoin de mettre son esprit sur autre chose.
Alors que moi je garde en tête les choses, les faits (trop).
dimanche 4 décembre 2011
Un mot, un seul mot, ou plutôt une phrase. Dans toute un mail qui passe à peu près, je lis une petite phrase courte et elle me met tellement en colère que je vais m'en rendre malade.
Tel est mon ridicule caractère, et là je m'en veux, car perdre du temps à ressentier de la colère et de la frustration pour un seul mot, enfin, une si courte phrase, c'est insupportable.
Comment peut-on contrôler ce qu'on pense ?
Il y a de la compétition dans cette phrase. Une petite compétition. Quelqu'un m'écrit quelque chose qui veut dire "je fais cela mieux que toi" - mais peut-être la personne ne veut-elle pas dire ça, peut-être est-ce moi qui le prend ainsi. En tout cas je suis en colère.
Oh, que c'est lassant...
Tel est mon ridicule caractère, et là je m'en veux, car perdre du temps à ressentier de la colère et de la frustration pour un seul mot, enfin, une si courte phrase, c'est insupportable.
Comment peut-on contrôler ce qu'on pense ?
Il y a de la compétition dans cette phrase. Une petite compétition. Quelqu'un m'écrit quelque chose qui veut dire "je fais cela mieux que toi" - mais peut-être la personne ne veut-elle pas dire ça, peut-être est-ce moi qui le prend ainsi. En tout cas je suis en colère.
Oh, que c'est lassant...
vendredi 25 novembre 2011
jeudi 17 novembre 2011
Une amie d'enfance.
Un jour où je suis allée la voir avec mon copain de l'époque, un garçon qui m'avait fait penser que j'allais "rentrer dans le droit chemin", vivre une vie tranquille et plate.
Il avait une voiture, il travaillait beaucoup, il était sérieux.
On a parcouru un long chemin en voiture pour aller chez mes amis.
Arrivé là bas, j'ai compris que ça passerait moyen. Que la relation entre eux ne prendrait pas et j'ai regretté d'avoir insisté pour aller voir mes amis. Pourtant, ça ne s'est pas trop mal passé : j'ai eu l'impression que les gens ne s'appréciaient pas entre eux, (mes amis en couple d'un côté ; mon copain de l'autre) mais que tout le monde allait faire un effort.
Et ça s'est bien passé.
Mais je suis restée avec l'idée que l'on ne peut pas forcément partager ses amis. Il aurait du les apprécier, s'il m'appréciait moi, mais non. Et il n'a pas été le seul. parfois ça ne prend pas.
En fait, entre les amis et les amoureux, ça ne prend pas toujours.
Un jour où je suis allée la voir avec mon copain de l'époque, un garçon qui m'avait fait penser que j'allais "rentrer dans le droit chemin", vivre une vie tranquille et plate.
Il avait une voiture, il travaillait beaucoup, il était sérieux.
On a parcouru un long chemin en voiture pour aller chez mes amis.
Arrivé là bas, j'ai compris que ça passerait moyen. Que la relation entre eux ne prendrait pas et j'ai regretté d'avoir insisté pour aller voir mes amis. Pourtant, ça ne s'est pas trop mal passé : j'ai eu l'impression que les gens ne s'appréciaient pas entre eux, (mes amis en couple d'un côté ; mon copain de l'autre) mais que tout le monde allait faire un effort.
Et ça s'est bien passé.
Mais je suis restée avec l'idée que l'on ne peut pas forcément partager ses amis. Il aurait du les apprécier, s'il m'appréciait moi, mais non. Et il n'a pas été le seul. parfois ça ne prend pas.
En fait, entre les amis et les amoureux, ça ne prend pas toujours.
vendredi 21 octobre 2011
lundi 19 septembre 2011
Il n'est pas toujours facile de savoir que faire.
En fac, j'ai rencontré une fille. Je me souviens : grande, assez mince, bizarre. Sa bizarrerie se voyait dans son visage, ses gestes. Elle ne s'arrangeait pas, déjà, ne se maquillait pas. C'était une grande bringue maladroite, avec une machoire disgracieuse. En outre, elle était "bête", c'est à dire à la fois bécasse, pas fine, pas douée socialement, solitaire, désagréable et en recherche d'mais.
Je lui ai parlé un peu, les deux premiers mois : elle était déplaisante, mais assez cultivée; une culture baroque. Mais réelle.
Puis je me suis fait des amies : des filles agréables, sympathiques, faciles. Moins lectrices qu'elle, je m'en souviens, mais avec lesquelles je pouvais passer de bons moments.
Nous sommes devenues amies.
Or, j'avais prêté un livre à cette fille.
Trois ans après, j'ai voulu le récupérer.
J'ai téléphoné chez elle.
Ses parents m'ont appris qu'elle s'était suicidée.
Je n'ai pas été surprise, mais choquée tout de même.
Ce qui était affreux, c'est que cette fille,en la connaissant, je m'étais dit (sans le lui dire) : mais comment peut-on être nulle comme ça ? bête et molle ? savoir des choses, avoir lu, mais être aussi empotée et désagréable? Bref, en moi même, je l'avais éliminée ; déjà tuée ; elle ne valait pas la peine d'être connue. Elle ne m'intéressait pas du tout.
Elle venait meparler de temps en temps, je taillais une petite bavette avec elle par politesse et PARCE QUE JE N'AURAIS PAS PU LUI EXPRIMER LE DÉGOÛT ET LE REJET QUE J'AVAIS D'ELLE, TANT ILS ÉTAIENT POLITIQUEMENT INCORRECTS.
Il fallait que je lui parle, sinon elle se serait rendu compte du mépris atroce que j'avais d'elle.
Mais tout ce que je disais et faisais était faux,c'était pour me débarrasser.
En fac, j'ai rencontré une fille. Je me souviens : grande, assez mince, bizarre. Sa bizarrerie se voyait dans son visage, ses gestes. Elle ne s'arrangeait pas, déjà, ne se maquillait pas. C'était une grande bringue maladroite, avec une machoire disgracieuse. En outre, elle était "bête", c'est à dire à la fois bécasse, pas fine, pas douée socialement, solitaire, désagréable et en recherche d'mais.
Je lui ai parlé un peu, les deux premiers mois : elle était déplaisante, mais assez cultivée; une culture baroque. Mais réelle.
Puis je me suis fait des amies : des filles agréables, sympathiques, faciles. Moins lectrices qu'elle, je m'en souviens, mais avec lesquelles je pouvais passer de bons moments.
Nous sommes devenues amies.
Or, j'avais prêté un livre à cette fille.
Trois ans après, j'ai voulu le récupérer.
J'ai téléphoné chez elle.
Ses parents m'ont appris qu'elle s'était suicidée.
Je n'ai pas été surprise, mais choquée tout de même.
Ce qui était affreux, c'est que cette fille,en la connaissant, je m'étais dit (sans le lui dire) : mais comment peut-on être nulle comme ça ? bête et molle ? savoir des choses, avoir lu, mais être aussi empotée et désagréable? Bref, en moi même, je l'avais éliminée ; déjà tuée ; elle ne valait pas la peine d'être connue. Elle ne m'intéressait pas du tout.
Elle venait meparler de temps en temps, je taillais une petite bavette avec elle par politesse et PARCE QUE JE N'AURAIS PAS PU LUI EXPRIMER LE DÉGOÛT ET LE REJET QUE J'AVAIS D'ELLE, TANT ILS ÉTAIENT POLITIQUEMENT INCORRECTS.
Il fallait que je lui parle, sinon elle se serait rendu compte du mépris atroce que j'avais d'elle.
Mais tout ce que je disais et faisais était faux,c'était pour me débarrasser.
samedi 21 mai 2011
Aller au cinéma. C'était plus qu'un plaisir quand j'étais jeune - une évidence, presque une obligation.
J'allais au cinéma comme on respire. Je ne loupais aucune sortie. J'avais un avis sur tous les films. Aller les voir était une évidence.
Puis j'ai eu un peu moins de temps.Puis certains réalisateurs m'ont enquiquinés et je ne voyais plus l'obligation d'aller les voir : l'évidence ne s'imposait plus.
Puis j'ai eu du mal à aller voir des films avec des amis. Nos goûts se spécialisaient, et puis voilà qu'ils n'avaient plus le temps non plus. Du coup, ils faisaient social : ils allaient au cinéma avec leur mère, leur grand mère, leur tante, leur amis, bref, ils n'y allaient plus pour le film.
J'ai fait pareil aussi.
Et voilà, je ne vais plus au cinéma qu'une petite fois par mois...
J'allais au cinéma comme on respire. Je ne loupais aucune sortie. J'avais un avis sur tous les films. Aller les voir était une évidence.
Puis j'ai eu un peu moins de temps.Puis certains réalisateurs m'ont enquiquinés et je ne voyais plus l'obligation d'aller les voir : l'évidence ne s'imposait plus.
Puis j'ai eu du mal à aller voir des films avec des amis. Nos goûts se spécialisaient, et puis voilà qu'ils n'avaient plus le temps non plus. Du coup, ils faisaient social : ils allaient au cinéma avec leur mère, leur grand mère, leur tante, leur amis, bref, ils n'y allaient plus pour le film.
J'ai fait pareil aussi.
Et voilà, je ne vais plus au cinéma qu'une petite fois par mois...
mercredi 2 février 2011
La vérité sur Marie, de Jean-Philippe Toussaint, c'est pas un livre exécrable. C'est intelligent, bien tourné, écrit avec esprit et construit. Mais c'est l'oeuvre d'un fabricant, d'un faiseur, il n'y a pas d'âme, absolument pas. C'est totalement vide, le roman est à l'image de ses personnages.
La dernière page cite Pivot, apparemment emballée par la longue description de la fuite d'un cheval dans l'aéroport de Tokyo. Or toute cette description ne même à rien, strictement à rien. Le cheval court, dans un paysage soigneusement décrit et il ne se passe strictement rien. C'est laborieux et inutile.
Pour autant, ça n'est pas mal écrit, ni inintelligent. Mais ma question est la suivante : pourquoi autant de finesse, d'intelligence et de travail au service de rien ?
La dernière page cite Pivot, apparemment emballée par la longue description de la fuite d'un cheval dans l'aéroport de Tokyo. Or toute cette description ne même à rien, strictement à rien. Le cheval court, dans un paysage soigneusement décrit et il ne se passe strictement rien. C'est laborieux et inutile.
Pour autant, ça n'est pas mal écrit, ni inintelligent. Mais ma question est la suivante : pourquoi autant de finesse, d'intelligence et de travail au service de rien ?
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